
Mon oncle Jules Dans mon enfance, j'habitais le Havre. Ma famille n'était pas riche. Le père
travaillait, rentrait tard et ne gagnait pas beaucoup. J'avais deux soeurs. Il y avait souvent peu d'argent dans la maison. Maman économisait sur tout. Chaque dimanche, nous faisions une longue promenade. Mes soeurs marchaient toujours devant, je me tenais à gauche de ma mère et mon père à droite. Et chaque dimanche, quand nous nous approchions de la mer, mon père regardait les grands navires qui revenaient des pays étrangers et disait: – Si Jules était là! Quel bonheur! Mon oncle Jules, le frère de mon père, était depuis longtemps en Amérique. «Il doit revenir riche» disaient souvent mes parents. C'est pourquoi on l'attendait toujours. Un dimanche, toute notre famille était partie à Jersey, qui n'est pas loin du Havre: on passe la mer et dans deux heures on est en terre étrangère. Ce beau voyage était un rêve de toute la famille. Nous voici sur le navire au milieu de la mer. Tous les passagers se trouvaient sur le pont. Quelques passagers mangeaient des huîtres. Un vieil homme les ouvrait d'un coup de couteau. Mon père s'est approché de l'homme. Il a pris quelques huîtres et a montré à mes soeurs comment il fallait les manger. A ce moment, le vieil homme lève la tête. Mon père le regarde attentivement et devient tout à coup pâle. Il court vers ma mère et lui dit: – Cet homme qui ouvre les huîtres c'est Jules! – Quel Jules? a demandé ma mère. – Mais mon frère qui doit être en Amérique. Comment! Cet homme est ton frère, mais qu'est-ce que tu racontes? – Va donc le voir toi-même! a dit papa. A ces mots, j'ai tourné la tête et j'ai regardé attentivement l'homme, son vieux visage triste et fatigué, ses mains qui tremblaient. Ma mère a dit à papa: – Va demander au capitaine qui est cet homme. Nous n'avons pas besoin d'un vieux qui n'a pas d'argent. Le capitaine se promenait sur le pont du navire. – Qui est cet homme qui vend des huîtres? a demandé papa. – C'est un vieux vagabond français, a répondu le capitaine. Je l'ai trouvé en Amérique. Il a des parents au Havre, mais il a peur de revenir chez eux, il leur doit de l'argent. Il s'appelle Jules Darvanche. Mon père a couru vers maman: – C'est lui, j'ai eu raison! Que ferons-nous maintenant? – Quel malheur! Ce voleur n'a jamais voulu travailler. Il n'a pas d'argent et il revient chez nous. Mais il faut payer les huîtres, vite! a crié maman. Mes parents m'ont donné de l'argent pour payer des huîtres. – Voici l'argent que nous vous devons, monsieur, ai-je dit au pauvre. (J'ai voulu dire «Mon cher oncle».) Et je lui ai donné des sous de pourboire. – Merci, mon jeune monsieur, m'a dit doucement le vieil homme. Je suis rentré près de mes parents et j'ai dit: – Je lui ai donné dix sous de pourboire. Ma mère m'a regardé dans les yeux: – Dix sous à cet homme, à ce voleur! Mais elle s'est arrêtée sous le regard de mon père. Je voulais revoir encore une fois mon oncle, mais il n'était plus là ... Nous sommes revenus au Havre. Je n'ai jamais revu mon oncle Jules, le pauvre frère de mon père. D'après Maupassant 1. L’oncle Jules est parti pour l’Amérique pour … A) voir ce pays étranger. B) ne pas travailler. C) devenir riche. D) ne pas rendre de l’argent à ses parents. 2. De quoi rêvait la famille Darvanche? A) d’un voyage en Amérique. B) d’un voyage en bateau à Jersey. C) d’une longue promenade à travers le Havre. D) d’une longue promenade au bord de la mer. 3. Quelle phrase correspond au contenu du texte? A) La famille Darvanche se composait de quatre personnes. B) Chaque dimanche toute la famille faisait une longue promenade en bateau. C) Un vieil homme qui vendait des huîtres était l'oncle Jules. D) L’oncle Jules revenait chez ses parents. 4. La famille Darvanche attendait l'oncle Jules parce qu' ... A) il était depuis longtemps en Amérique. B) on l'aimait beaucoup. C) on voulait partir pour l'Amérique avec Jules. D) il devait revenir riche. 5. Quel sentiment a éprouvé le père quand il avait reconnu son frère Jules? A) l'étonnement B) la joie C) l'indifférence D) la fierté 6. La mère n'a pas voulu reconnaître l'oncle Jules parce qu'il ... A) était vieux. B) vendait des huîtres. C) était trop fier. D) n'avait pas d'argent. 7. Quelle était l'attitude de l'auteur envers l'oncle Jules? A) II était fier de son oncle. B) II avait peur de son oncle. C) II sympathisait avec son oncle. D) II était reconnaissant à son oncle.

Ответы на вопрос

Ответ:
1) с
2)b
3)c
4)a
5)c
6)c
7)b



ui et la narratrice de cette histoire sont au Havre. La famille de la narratrice n'est pas riche, le père travaille dur, mais les finances sont serrées. La mère économise sur tout. Chaque dimanche, la famille fait une promenade en direction de la mer. La narratrice se tient à gauche de sa mère, et son père à droite. Chaque dimanche, en approchant de la mer, le père regarde les grands navires revenant de l'étranger et exprime le souhait que son oncle Jules soit là, pensant qu'il reviendrait riche d'Amérique.
La famille entreprend un voyage à Jersey, une île proche du Havre. Tout le monde est ravi de ce voyage. Pendant le voyage en bateau, ils voient un homme âgé qui ouvre des huîtres et les mange. Le père de la narratrice s'approche de l'homme pour manger des huîtres, mais il le regarde attentivement et devient pâle. Il réalise soudain que l'homme est son frère, Jules, qu'ils attendaient depuis longtemps.
Le père de la narratrice dit à sa femme qui est l'homme en question, et elle exprime sa colère envers lui, déclarant qu'ils n'ont pas besoin de ce vieil homme sans argent. Le capitaine confirme que l'homme est Jules Darvanche, un vagabond français qui a des dettes envers sa famille au Havre.
La mère est furieuse de devoir payer pour les huîtres que l'homme vendait et demande à son fils de lui donner l'argent. La narratrice donne à Jules l'argent pour les huîtres, mais elle voulait dire "Mon cher oncle". Elle lui donne également un pourboire de dix sous.
La mère réprimande la narratrice pour avoir donné de l'argent à Jules, qualifiant son oncle de voleur. Cependant, elle s'arrête sous le regard de son père.
À leur retour au Havre, la narratrice ne revoit jamais son oncle Jules. La fin de l'histoire suggère que Jules était en réalité un homme en difficulté et que la famille avait perdu espoir qu'il revienne riche. Malgré cela, la narratrice a montré de la compassion envers lui en lui donnant de l'argent et en le saluant comme "mon cher oncle".


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